Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 13:18

Il était tout juste 21 heures lorsque Cerise et Rémi rentrèrent enfin aux Terrasses du Périgord. Ils étaient tiraillés entre la faim et le désir de prendre une bonne douche et ce fut le désir qui remporta la pole position. Ils se hâtèrent donc de poser leurs vélos auprès de leurs tentes, prirent serviettes, gants de toilette, gel douche et vêtements de rechange, puis filèrent aux douches en courant comme deux enfants heureux et insouciants. En passant devant la terrasse du restaurant, ils marquèrent un petit temps arrêt, surpris par l’effervescence qui y régnait ce soir-là. Ils en comprirent bien vite la raison : un trio de musiciens allait y donner une représentation. Entre les tables, dressées en nombre et très proches les unes des autres, ils aperçurent le fils du patron zigzaguant, tel un véritable virtuose, un plateau dans une main et une bouteille de vin dans l’autre. Une jeune femme, qu’ils voyaient pour la première fois, semblait avoir été appelée en renfort pour assurer le service. Derrière le comptoir extérieur du restaurant, le patron affichait son éternelle et entraînante bonne humeur, se déhanchant au rythme d’une musique latino. Rémi lui adressa un signe de tête en guise de bonsoir, puis les deux tourtereaux reprirent leur course vers les douches.

 

L’intégralité des campeurs se trouvant soit au concert, soit attablée devant leurs tentes ou caravanes, le bâtiment des douches était totalement désert, offrant l’embarras du choix quant à la cabine à utiliser, ce qui fit germer une idée dans l’esprit joueur de Cerise. Sans dire le moindre mot, elle s’engouffra dans la partie réservée aux hommes en jetant, au passage, un clin d’œil à Rémi accompagné d’un grand sourire très innocent.

 

-          Que fais-tu ? lui demanda ce dernier.

-          Ce grand bâtiment, perdu dans le noir et si désert, répondit-elle sur ton faussement apeuré, j’ai peur de rester toute seule !

 

Rémi éclata de rire et la prit par les mains.

 

-          Tu ne crains pas d’être surprise dans un endroit non approprié à ton sexe ?

-          A la réflexion… non ! De plus, il me semble que nous avons fait pires que cela, tu ne crois pas ?

-          Ce n’est pas faux.

-          Mais peut-être est-ce toi qui ne veux pas de ma présence ?

-          Encore une bêtise de ce genre, jeune fille, et c’est la fessée cul nul !

-          Hum… Tu ne devrais pas me tenter ainsi !

 

Ils décidèrent, sans même se consulter, de prendre la cabine la plus éloignée de l’entrée et s’y dévêtirent en riant de plus belle, se chatouillant par moment, s’amusant toujours comme deux grands enfants, avec la sensation de faire une gentille bêtise, une de celles où la peur de se faire surprendre devient terriblement excitante.

 

A part l’écho de leurs propres voix, seule la musique du trio orchestral, amplifiée par une installation sonore installée pour l’occasion, venait rompre le silence à l’intérieur du bâtiment. Elle si répandait tel un doux fond sonore, reposante, apaisante, et qui fut à peine couverte lorsque Rémi actionna la douche.

 

-          Hum…, soupira Cerise, que cela fait du bien.

 

L’eau, à une température parfaite, frappa ses épaules et son dos en de fins jets et, comme par enchantement, sa fatigue musculaire sembla s’effacer peu à peu.

 

Gardant une main appuyée contre le bouton poussoir de l’arrivée d’eau, Rémi regardait amoureusement Cerise tourner sur elle-même. Elle avait les yeux clos, la tête rejetée légèrement en arrière, et elle respirait le bonheur, la passion, la volupté. Il aurait aimé avoir son appareil photo avec lui pour immortaliser ces images d’une douceur qu’il n’avait plus vues depuis si longtemps.

 

-          Je t’aime, ne put-il s’empêcher de murmurer.

 

Cerise s’arrêta de tourner et ouvrit les yeux, touchée par cette déclaration qu’elle avait sentie venir droit du cœur. Pour une raison qu’elle ne sut expliquer, elle jugea qu’il était préférable de ne pas relever cette déclaration.

 

-          Tu me savonnes le dos ? demanda-t-elle d’une voix rendue rauque par l’envolée de ses propres sentiments.

-          Avec grand plaisir, mademoiselle.

 

Rémi lâcha le bouton poussoir et prit le flacon de gel douche. L’eau cessa rapidement de couler et il s’approcha de Cerise qui le fixait d’un regard brillant.

 

-          Tourne-toi, lui dit-il.

 

Elle s’exécuta aussitôt, jetant au passage un regard furtif vers le bas ventre de Rémi, et elle esquissa un petit sourire de satisfaction : sans pouvoir dire qu’elle était en érection, il n’était pas non plus possible de dire que la verge était au repos.

 

Elle ramena sa chevelure sur le devant de son corps et frissonna lorsque le gel coula sur toute la largeur de ses épaules, puis le long de son dos en suivant le tracé de sa colonne vertébrale. Rémi reposa le flacon, jeta un œil sur le gant de toilette et décida, finalement, de faire sans. Il posa ses mains sur les épaules de Cerise et commença à la savonner dans des mouvements qui tenaient plus du massage, que du savonnage. Très vite, une odeur d’amande se répandit dans l’étroite cabine.

 

La jeune femme se pencha en avant, prenant appui sur l’une des parois carrelée de la cabine, et savoura pleinement les caresses qui lui étaient prodiguée. Posées à plat sur son dos, les mains de Rémi décrivaient des cercles, plus ou moins larges, avec un toucher si délicat, qu’une chaleur bienfaisante s’éveilla très vite au creux de son ventre. Puis elles descendirent lentement sur sa chute de reins, avant de remonter par les côtés, pour glisser sous ses aisselles.

 

-          Waouh ! s’exclama-t-elle. Je commence à avoir très chaud, là.

 

Elle se cambra un peu plus et sentit la verge, qui était maintenant bien réveillée, se caler entre ses fesses. La chaleur s’accentua brutalement en elle, se propagea le long de ses jambes et provoqua des picotements au creux de ses reins. Rémi reprit un peu de gel douche dans ses mains, puis il entreprit lui savonner la poitrine en jouant intelligemment avec les tétons qui réagirent aussitôt.

 

Dans un mouvement rapide des hanches, Cerise fit glisser la hampe rigide entre ses cuisses, qu’elle referma aussitôt, maintenant le sexe tant désiré fermement prisonnier. Elle commença alors à onduler lascivement, faisant glisser ses grandes lèvres humides tout le long de la verge ; son clitoris se mit à battre en de longues pulsions électrisantes. Sa respiration devint plus forte, saccadée et, très vite, elle n’entendit plus le fond musical émanant de l’extérieur : elle n’écoutait plus que la propre mélodie de son souffle, de ses gémissements, de son corps sombrant irrémédiablement dans un monde de délices. La danse de ses hanches se fit plus pressante sur la verge, plus rapide aussi.

 

-          God ! I feel so good your sex!

 

Cerise posa une main entre ses cuisses pour mieux comprimer la verge contre son clitoris et, bouche grande ouverte, elle laissa échapper les vagues, qui soulevaient son corps, dans de longs gémissements dont les échos se propagèrent dans le couloir désert. Puis elle se redressa brusquement, se raidit jusqu’à la pointe des pieds, et eut l’impression que son clitoris explosait et la propulsait dans des cieux divins.

 

-          God ! God ! God !

 

Haletante, elle se retourna et poussa Rémi contre l’une des parois de la cabine. Son regard était particulièrement brûlant, annonçant qu’elle n’en avait pas encore fini avec lui.

 

-          Je vais te dévorer ! lança-t-elle en actionnant la douche.

 

Elle regarda un instant l’eau glisser sur le corps de Rémi, puis se saisit à son tour du flacon de gel douche et aspergea généreusement le torse de son amant. Tout comme il l’avait fait, elle utilisa ses mains nues pour le savonner. En faisant courir ses doigts le long de son dos, elle sentit une cicatrice qui, au touché, lui parut identique à celle qu’il avait à la poitrine. Cela l’intrigua fortement, mais le moment n’était pas choisi pour poser des questions. Elle posa ses mains sur le fessier musclé et le massa fermement, presque sauvagement.

 

-          Je vais te faire jouir, comme jamais tu n’as joui jusqu’à présent !

 

Elle glissa une de ses mains entre les cuisses de Rémi et se saisit de ses testicules, les pétrissant de telle manière que ce dernier se tendit comme un arc.

 

-          Attention, murmura-t-il d’une voix chargée d’excitation, c’est très fragile !

 

Cerise lui adressa un petit sourire, puis approcha ses lèvres des siennes. Il ferma les yeux, prêt à recevoir le baiser, mais il ne perçut que le souffle d’une respiration, juste avant que la jeune femme ne s’agenouille devant lui. Elle mit une noisette de gel dans la paume de sa main droite, puis entreprit de masser les testicules, avec une grande douceur cette fois. Enfin, elle s’aventura plus en avant, s’immisçant entre les fesses, faisant glisser ses doigts le long de la raie, jusqu’à ce qu’elle atteigne la petite corolle de l’anus. Toujours aussi raide, la verge tressautait devant ses yeux, la faisant saliver d’envie. Elle l’enveloppa tout le gland dans sa bouche et commença à masser la fleur de rose masculine, le cœur battant à tout rompre en sachant ce qu’elle s’apprêtait à faire.

 

Tout en entamant une lente fellation, Cerise leva les yeux et vit que Rémi avait les siens fermés et les traits de son visage déjà tendus par le plaisir montant. Ses hanches dansaient doucement sous les mouvements de son doigt, signe que son corps était réceptif à cette caresse, tout comme il l’avait déjà été l’autre fois. Elle décida donc qu’elle pouvait poursuivre plus loin, cette fois, et accentua la pression de son majeur ; aidé par le savon, elle pénétra l’antre de Rémi sans la moindre difficulté, une intrusion que ce dernier salua par un gémissement sourd et profond et en écartant un peu plus ses jambes.

 

-          Nom de Dieu ! s’exclama-t-il.

 

Le doigt se mit à serpenter en lui, lui provoquant aussitôt des sensations qu’il ne connaissait pas, qu’il avait du mal à définir, mais qu’il trouva très agréables. La danse de ses hanches se fit presqu’aussitôt plus prononcées, comme si elles étaient secouées par la houle naissante d’un océan.

 

Confortée par les réactions de Rémi, Cerise enfonça totalement son doigt dans le rectum, puis elle le replia en direction de la vessie et trouva rapidement le point précis qu’elle voulait atteindre, cette petite boule dont le toucher lui faisait penser à une balle en mousse. Elle libéra la verge, pour mieux se concentrer sur le massage prostatique. Rémi lui avait fait découvrir l’éjaculation féminine : elle allait lui rendre la pareille en lui faisant connaître un nouveau type d’orgasme masculin.

 

-          Bon sang ! s’exclama-t-il entre deux râles. Qu’est-ce que tu me fais là ?

-          Tu aimes ? demanda-t-elle, soudain inquiète.

-          Oh que oui !

 

Rémi sentait que quelque chose gonflait en lui. Des espèces de vagues, longues et fugaces, naissaient de quelque part de l’intérieur de ses reins, et remontaient tout son corps par paliers, comme si elles gravissaient un escalier, à chaque fois plus fortes, plus perceptibles,  jusqu’à atteindre la racine de ses cheveux. Il n’arrivait plus à commander ses mouvements et se tordait de façon désordonnée, comme s’il était possédé par un démon. Enfin, cette chose étrange qui gonflait, finit par exploser et lui arracha des cris de jouissance qu’il ne contrôla pas. Ce fut comme si un séisme se déchainait en lui, faisant vibrer toutes les parcelles de son corps. Il dut s’appuyer sur les épaules de sa maîtresse afin de ne pas perdre l’équilibre, emporté dans un orgasme dont il n’avait jamais soupçonné la possibilité. Cerise en profita pour prendre la verge dans son autre main et, tout en continuant à s’activer sur la prostate, elle la branla à un rythme effréné, fière de pouvoir faire danser ainsi l’homme qui avait capturé son cœur et son âme.

 

Rémi sentait ses jambes se dérober de plus en plus sous lui ; une multitude d’explosions se succédaient en lui, le rendant complètement fou. La main savonneuse s’agitait sur sa hampe tandis que le doigt, si habile, continuait à le faire crier de plaisir. Une nouvelle détonation de plaisir lui fit battre les tempes ; ses testicules se soulevèrent dans leur bourse et Cerise reçut avec joie la semence sur son visage, juste avant que Rémi, à bout de souffle et de force, ne se laisse glisser le long de la paroi, pour se retrouver assis, tremblant comme une feuille, secoué par des ressacs plus ou moins forts.

 

-          Bon sang ! dit-il en tentant de reprendre le contrôle de sa respiration. Je n’ai jamais connu une telle chose !

 

Cerise éclata de rire et essuya le sperme qui coulait le long de son visage. Elle se sentait si bien, fière d’elle, heureuse de vivre… amoureuse.

 

-          Qui es-tu donc, jeune fille, pour connaître tant de choses sur le plaisir masculin ?

 

Elle passa les bras autour du coup de Rémi et lui déposa plusieurs baisers avant de répondre.

 

-          Une femme qui t’aime comme une folle !

 

Après s’être remis de leurs émotions, Cerise et Rémi prirent une véritable douche, avant de regagner leur tente, encore plus affamés que lors de leur arrivé au camping.

 

            Désireuse de montrer qu’elle possédait aussi de réels talents culinaires, Cerise décida de s’attaquer à la préparation du dîner, mais, après avoir jeté un œil sur les provisions qui leur restaient, elle réalisa qu’elle aurait beaucoup de mal à épater Rémi ce soir-là.

 

-          On va devoir se contenter de pâtes… aux pâtes ! annonça-t-elle sur un ton un peu dépité. Il va falloir que nous pensions à refaire notre garde-manger !

-          Les pâtes vont bien nous caler, lui répondit Rémi avec un grand sourire. Demain, nous faisons relâche : piscine au camping et flânerie dans les ruelles romantiques de Sarlat. Nous nous rendrons également, à vélo, au centre commercial pour remplir nos sacoches !

-          Il y a un centre commercial, ici ?

-          Oui, je l’ai repéré, hier, en calculant notre route pour nous rendre à Marqueyssac. C’est un Carrefour qui se situe à la sortie de la ville, sur la route de Brive… Ce programme vous convient-il, belle dame ?

-          Tant que je suis avec vous, mon beau chevalier, tout me convient !

 

La cuisson des pâtes s’avéra beaucoup plus hasardeuse que prévu : le réchaud à gaz était beaucoup trop petit pour la casserole employée et l’eau arriva tout juste à frémir au bout d’une dizaine de minutes. Comprenant qu’il ne servirait à rien d’attendre plus longtemps, si ce n’est à vider totalement la petite bouteille de gaz, Cerise dut se résoudre à cuire ses pâtes dans une eau tiède, obtenant un résultat final des plus étonnants.

 

-          Je te promets que je sais vraiment bien cuisiner ! s’exclama Cerise, alors que Rémi venait de porter une cuillère à sa bouche.

-           

Les pâtes semblaient avoir subi deux cuissons en une, mélangeant un croquant bien prononcé, à une texture relativement collante.

 

-          Ce sont les meilleures pâtes que je n’ai jamais mangé de ma vie ! répondit-il sur un ton se voulant convaincant.

-          Tu es sérieux ?

 

A son tour, Cerise prit une cuillère de la mixture, mâchonna un instant, puis éclata de rire.

 

-          J’espère, pour toi, que tu n’es pas sérieux, dit-elle entre deux rires, autrement il va falloir que je refasse toute ton éducation culinaire !

-          Pourtant, tu peux te vanter de faire mieux qu’un restaurant 4 étoiles.

-          Comment ça ?

-          Lève les yeux au le ciel !

 

D’un noir parfait, illuminée par une belle lune pleine, la voûte céleste luisait d’une myriade de points lumineux. Presque immédiatement, Cerise reconnut les cinq étoiles composant la constellation de Cassiopée, si caractéristique par sa forme en « W » (ou bien en « M », selon l’orientation), qui la conduisit jusqu’à l’étoile polaire. Dans le prolongement du même axe, et plus bas sur la ligne d’horizon, elle reconnut la Grande Ourse et esquissa un sourire en devinant la forme de la Grande Casserole. A cet instant, le trio orchestral entama un morceau qu’elle ne connaissait pas, lent et doux, et qui rajouta une touche supplémentaire dans le romantisme de cette belle nuit d’été.

 

-          J’espère que la Grande Ourse dispose d’un réchaud plus imposant que le nôtre, dit-elle en riant.

-          J’en doute, car La Grande Ourse n’était pas cuisinière de nature, mais une chasseresse prénommée Callisto. Elle fut la compagne d’Artémis, à qui elle jura de rester vierge éternellement.

-          Et elle réussit tenir son engagement ?

-          Peut-être y serait-elle arrivée… Mais, au cours d’un bal organisé par les Dieux, Zeus la remarqua est en tomba follement amoureux. Pour forcer Callisto à rompre son serment, il usa d’un vil stratagème : il prit l’apparence d’Artémis et put ainsi lui voler sa virginité. Callisto ne devina rien, jusqu’au jour où elle vit son ventre se gonfler  d’une vie prenant naissance en elle, une vie qui ne pouvait pas avoir été conçu par la Déesse de la chasse.

-          Ho… Que s’est-il passé ensuite ?

-          Les légendes divergent entre la vengeance d’Héra, femme de Zeus, et celle d’Artémis. Quoiqu’il en soit, le final reste le même. Callisto fut transformée en ourse et condamnée à tourner éternellement autour de la Terre, sans jamais pouvoir y revenir. Arcos, le fils à qui elle donna naissance, suit toujours sa mère : on l’appelle la Petite Ourse.

-          Pas très gaie, cette histoire !

-          Les Dieux grecs avaient leur propre définition de l’amusement, répondit Rémi tout en repoussant une mèche de cheveux qui barrait le front de la jeune femme. Toujours est-il, que toutes ces étoiles au-dessus de nos têtes, formées ou non par les Dieux antiques, donnent une saveur particulière à tes pâtes, une saveur que je n’échangerais pour aucun grand restaurant.

 

Une boule de chaleur explosa dans le ventre de Cerise et elle souda aussitôt ses lèvres à celles de Rémi.

 

-          C’est incroyable ce qui nous arrive, murmura-t-elle. Ce n’est pas une simple amourette d’été, pour moi, tu sais ? Je suis follement éprise de toi et je n’en reviens toujours pas que cela soit arrivé si vite. Je pensais qu’une telle histoire n’était possible que dans les romans à l’eau de rose !

 

Le regard de Rémi se fit plus perçant ; elle eut la sensation qu’il la pénétrait au plus profond de son être.

 

-          C’est la vérité, dit-elle en frissonnant. Tu me crois, n’est-ce pas ?

-          Oui… parce qu’il en est de même pour moi.

 

Il l’enveloppa dans ses bras et elle frissonna de plus belle.

 

-          Tu as froid ?

-          Non. Je suis bien dans tes bras, si merveilleusement bien.

 

Rémi ferma les yeux et s’enivra du parfum d’amande qui exhalait de tout le corps de la jeune femme. Il plongea une main dans sa chevelure rendue soyeuse par le gel douche.

 

-          Finissons notre si bon repas, murmura-t-il, et allons-nous coucher. Nos corps ont besoin de se reposer de cette journée belle et sulfureuse !

-          Oui, pour qu’ils puissent encore mieux profiter de la journée qui arrive, répondit Cerise avec un grand sourire.

 

Bien plus fatigués qu’ils ne l’avaient imaginés, les amants amoureux s’endormirent à peine allongés sur leurs matelas gonflables, main dans la main, et se laissant guider au pays des rêves, par le pas assuré de Morphée.

 

 

A plus de 500 kilomètres de là, Carole s’endormait doucement dans les bras de Marjolaine, sur un lit qui portait les traces d’autres ébats qu’elles avaient eu ensemble. Elle s’endormait avec sérénité, pressée d’être à demain soir, car ce serait alors dans les bras de Rémi qu’elle rejoindrait le pays de Morphée.


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Par laplumeoccitane46 - Publié dans : Le temps des cerises (extraits)
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