Mardi 12 mai 2 12 /05 /Mai 14:29

Penses-tu que nous pourrions visiter La Roque-Gageac ?

 

Rémi consulta sa montre ; il était 16 heures, passées de quelques minutes, et la nuit ne commencerait pas à tomber avant 22 heures. Ni lui, ni Cerise, n’étaient équipés pour rouler de nuit, mais il estima qu’il ne leur faudrait pas plus de deux heures, en comptant large, pour retourner au camping.

 

- Oui, répondit-il, à condition de ne pas perdre trop de temps. Il ne faudrait pas que nous soyons surpris par la nuit sur le chemin du retour.

- Sachez, cher monsieur, que je ne perds jamais mon temps avec vous ! lança-t-elle en faisant remonter son pied nu le long de la cuisse de Rémi.

- Moi non plus, madame, répondit-il en lui caressant tendrement le mollet.

- Je t’aime !

- J’ai envie de toi !

- Je suis très heureuse de te l’entendre dire, vraiment, mais, comme tu l’as si bien dit, il ne faut pas perdre trop de temps, n’est-ce pas ?

- Je te le répète encore une fois, tu ne perds rien pour attendre !

- Mais je n’en demande pas moins, cher monsieur ! rétorqua-t-elle en se levant de sa chaise. Je sais être d’une grande patience ! ajouta-t-elle en lui adressant un sourire ravageur.

 

Elle lui tourna le dos et se dirigea vers l’intérieur du restaurant, en soulevant nonchalamment sa jupe jusqu’à la naissance de ses fesses. Elle frémit en sentant peser sur elle le regard brûlant de Rémi.

 

Placé au pied de la Dordogne, La Roque-Gageac comptait 1500 habitants au Moyen Age, contre 410 en 2010, une population qui était essentiellement composée de pêcheurs et de gabariers. Exposé plein sud, le village bénéficie d’un microclimat quasi méditerranéen grâce auquel a pu se développer, à mi falaise, un véritable jardin exotique. On y trouve ainsi des bananiers, des agaves, des figuiers, des cactus et des bambous, toute une végétation qui surprend et enchante à la fois.

 

Pour y accéder, il n’existe qu’une seule voie, à part le fleuve : la RD 730, enclavée entre les maisons aux façades blanches et la Dordogne.  De nombreuses ruelles partent ensuite jusqu’au pied de la falaise, plongeant le promeneur dans un cadre qu’il ne s’attend certainement pas à trouver dans cette région.

 

De son époque Moyen Ageuse, La Roque-Gageac conserve encore son église, recouverte de Lauze, la résidence des évêques de Sarlat, à l’une des extrémités du village, et la tour du manoir de la famille Tarde, dont les membres furent amis de Galilée. Reste aussi les vestiges du château troglodyte, aujourd’hui interdit aux visites, comme l’a si bien expliqué Rémi, par mesure de sécurité.

 

Cerise et Rémi parquèrent leurs vélos sur une petite place, entre le fleuve et la RD 730. Il leur avait fallu à peine cinq minutes pour se rendre de Marqueyssac à la Roque-Gageac. La jeune femme avait gardé sa jupe, mais, sur les conseils avisés de Rémi, elle avait remis son cuissard. « Il serait navrant, lui avait-il dit, qu’un automobiliste rate un virage, attiré par une vision inattendue ! »

 

En repassant par la boutique, Cerise s’était laissée charmer par un petit pendentif taillé dans le buis. Rémi avait expressément tenu à le lui offrir, ce qui fit de cet objet le bijou le plus précieux du monde dans le cœur amoureux de la jeune femme.

 

A présent, debout au bord du quai surplombant le fleuve, Cerise se laissait aller à une rêverie contemplative, admirant les reflets bleus de l’eau qui, par endroits, prenait les couleurs ocres et blanches des maisons qui s’y miroitaient.

 

- Que c’est beau, murmura-t-elle pour elle-même.

 

De nombreux touristes batifolaient sur le fleuve, à bord de kayaks multicolores, et l’imposante falaise dominait le tout, comme une gardienne, silencieuse et majestueuse, veillant jalousement sur son trésor.

 

- C’est vraiment curieux.

- Qu’est-ce qui est curieux ? demanda Rémi en la prenant par la taille.

- La manière dont on oublie si facilement les véritables belles choses lorsque l’on vit dans une grande ville.

 

Il l’observa avec tendresse. Elle avait retiré ses lunettes de soleil et il pouvait ainsi voir ses yeux briller d’émerveillement. Il la trouva plus touchante que jamais, la comparant à une petite fille prise dans le charme d’un conte de fée.

 

Au loin, une gabare apparut à la sortie d’une courbe, ramenant à bon port une flopée de touristes hilares et émerveillés. Rémi lâcha la taille de Cerise lui pris les mains.

 

- Viens, ma douce, lui dit-il en lui adressant un sourire ému. Allons-nous perdre dans les ruelles du passé.

- D’accord, mais avant tout, me permets-tu de retirer mon short cycliste ?

 

Rémi jeta un regard sur le cuissard qui dépassait très largement de la jupe et donnait une allure très particulière à la jeune femme.

 

- Bien sûr, répondit-il en riant et en sentant à nouveau un fort désir monter en lui.

 

Il ne fallut que très peu d’échanges de mots et, surtout, une simple déclaration entre deux sanglots, « je ne vais pas bien du tout ! », pour que Marjolaine décide de changer aussitôt tout son emploi du temps.

 

Les deux femmes se connaissaient depuis bientôt dix ans. Elles s’étaient rencontrées dans une salle de fitness, qu’elles continuaient à fréquenter, et avaient très rapidement sympathisé, jusqu’à devenir les meilleures amies du monde, même si Marjolaine aurait préféré un tout autre type de relation.

 

Du même âge que Carole, Marjolaine possédait un corps extrêmement athlétique, tout en conservant une féminité extraordinaire. Nombreux étaient les hommes qui se retournaient sur son passage, ou qui tentaient leurs chances, ignorants que ce n’était que peine perdue : Marjolaine avait découvert son homosexualité dès son adolescence, une homosexualité très vite affirmée et assumée.

 

N’ayant jamais pu réellement se fixer dans une véritable relation amoureuse, elle collectionnait des histoires plus ou moins longues et plus ou moins belles, résolue à l’idée qu’elle ne trouverait jamais la femme de sa vie. Sa profession, directrice commerciale d’une importante société d’import-export, y était vraisemblablement pour quelque chose : elle partait régulièrement en déplacement à l’autre bout du monde, pour négocier des contrats en or. Mais elle aimait trop son métier pour envisager d’en changer un jour.

 

Carole lui ressemblait sur de nombreux points, bien que certainement moins volubile et un peu moins athlétique. Elles se voyaient le plus souvent possible, ce qui n’était jamais assez à son goût, et toujours avec un immense plaisir. Elle lui avait plu dès le premier regard, mais elle avait très vite compris qu’il ne pourrait jamais rien y avoir entre elles, même si un soir, un seul et unique soir, au sortir d’un dîner copieusement arrosé, Carole s’était laissé aller à un baiser inattendu et à des caresses. Leur nuit s’était poursuivie dans une joute mémorable de  leurs deux corps enflammés et, au petit matin, Marjolaine avait craint que cet écart mette un terme à leur relation, mais il n’en fut rien. Carole lui avait expliqué qu’elle ne regrettait pas ce qui c’était passé entre elles, qu’elle avait déjà eu quelques amantes, tout en précisant qu’il n’y aurait pas une seconde fois pour le bien de leur amitié.

 

Marjolaine avait toujours vu Carole comme une femme incroyablement forte, gérant sa double vie, mari et amants, avec une dextérité étonnante. Il lui semblait que rien n’y personne ne pouvait l’ébranler, aussi, cet appel téléphonique l’avait profondément bouleversée. Tout en conduisant prudemment sa Porsche, elle se demandait quel type d’évènement pouvait être à l’origine des larmes qu’elle avait perçues au téléphone.

 

Il lui fallut à peine vingt minutes pour se rendre du quartier des affaires de la Défense, au 7ème arrondissement de Paris, et vingt autres minutes pour trouver une place de stationnement à cinq bonnes minutes de marche du bâtiment de Carole.

 

Dès qu’elle quitta l’air climatisé de sa voiture, elle fut agressée par la chaleur étouffante qui régnait sur la capitale et qui lui tomba sur les épaules telle une chape de plomb.

 

Le charme des ruelles de La Roque-Gageac était presque plus envoûtant que celui des jardins de Marqueyssac. Etroites et blanchâtres, habillées d’une végétation luxuriante, elles donnaient l’impression d’une grande quiétude, offrant à ses promeneurs un cocon difficile à quitter. Cerise en était frissonnante d’émotion. Tout son être ressentait la douceur et la force des lieux, était enivré par les différentes senteurs des plantes et arbres qui se mélangeaient si habilement.

 

- Décidemment, monsieur, vous avez l’art de me conduire d’enchantement en enchantement !

 

Positionnée sous les branches courbes d’un palmier, des dizaines d’ombres dansaient sur tout le corps de la jeune femme, comme autant de caresses sensuelles.

 

- Il me semble, répondit Rémi en se rapprochant d’elle, que c’est un art que nous partageons fort bien !

 

Il posa une main tendre et chaude sur sa joue délicate. Brusquement, sans raison particulière, l’image de Carole s’imposa à nouveau dans son esprit. Il se surprit à se demander ce qui se serait passé si elle était finalement venue avec lui, comme il le lui avait demandé. Le destin lui aurait-il fait croiser le chemin de Cerise ? Vraisemblablement. Mais, sans nul doute, la rencontre aurait été fugace, se bornant à une réparation de chambre à air. Ensuite, il aurait poursuivi sa route sur Figeac, avec Carole, et la belle jeune femme serait restée une inconnue suivant son propre chemin. Il serait alors passé, sans jamais le savoir, à côté de quelque chose de formidable, de quelque chose qu’il n’osait encore nommer même s’il en reconnaissait parfaitement les effets. Cette façon étrange dont se comporte l’esprit humain dans certaines circonstances, lorsqu’il est comme dopé par l’amour, il l’avait déjà connu, quelques années auparavant, avec la femme qu’il aurait épousé si des évènements tragiques n’étaient pas venu chambouler sa vie.

 

Carole… A la pensée de ce coup de fil étrange, et de ce que lui avait avancé Cerise après coup, il ressentit à nouveau des sentiments troubles balayer son cœur. Il avait connu énormément de bons moments avec elle, et pas uniquement sur le plan sexuel, des instants parfois magiques, certes différents de ce qu’il vivait à présent avec Cerise. Carole était une force tranquille, apaisante, alors que Cerise avait la fougue entraînante de sa jeunesse.

 

Comme si elle devinait ce qui se passait dans la tête de Rémi, la jeune femme l’enlaça et souda ses lèvres aux siennes.

 

- Je t’aime, lui murmura-t-elle au creux de l’oreille.

 

Rémi ferma les yeux et se laissa emporter par le baiser.

 

Carole sortait à peine de sa douche lorsque retentit, dans toutes les pièces de la maison, la gong de l’entrée. Elle enfila un peignoir de bain à la hâte, enroula sa longue chevelure mouillée dans une serviette de coton, et se précipita pour aller ouvrir.

 

Marjolaine fut quelque peu décontenancée en voyant son amie dans une tenue aussi légère. Le peignoir, maintenu fermé par une petite ceinture, couvrait tout juste le haut de ses cuisses et s’ouvrait sur sa poitrine en un généreux décolleté. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle la voyait dans une tenue aussi légère, les vestiaires et les douches de la salle de fitness étant propices à différentes douceurs visuelles, mais, pour le coup, elle ressentit une forte vague de chaleur se répandre dans tout son corps. Puis, lorsqu’elle vit la mine qu’affichait Carole, son visage tiré dont la douche n’avait pu effacer toutes les traces de sa tristesse, la vague se retira et elle n’eut plus qu’une seule envie : la prendre dans ses bras et la serrer très fort contre elle.

 

- Je suis si contente de te voir ! s’exclama Carole en se jetant au coup de son amie où elle fondit en larmes.

 

Marjolaine referma la porte d’entrée du bout du pied ; elle arrivait à ressentir la douleur de Carole jusque dans ses tripes.

 

Cerise et Rémi quittèrent La Roque-Gageac peu après 19 heures et presqu’à contrecœur. Conformément à ce qu’il avait dit en arrivant, il ne leur fit pas prendre le même chemin qu’à l’aller, préférant rester sur des départementales plus roulantes, même si plus fréquentées par les voitures et poids lourds.

 

Bien que la route s’éleva régulièrement, ils pédalèrent à un très bon rythme, avalant les kilomètres beaucoup plus rapidement que Rémi ne l’avait imaginé ; il était à peine 19 heures 40, quand ils dépassèrent un panneau indiquant Sarlat à moins de 5 kilomètres.

 

- Faisons une pause ! lança brusquement Cerise.

 

Depuis qu’ils étaient partis du village, ils n’avaient pas échangé beaucoup de mots, le trafic routier les empêchant de pouvoir rouler côte à côte et, par conséquent, de parler facilement. A défaut, la jeune femme s’était plongée dans une rêverie où se mélangeaient les images des fabuleux décors qu’elle avait découverts tout au long de cette journée, avec d’autres beaucoup plus érotiques et qui, au fil des kilomètres avalés, s’étaient faites de plus en plus torrides. A un moment, elle eut même la très nette sensation que la langue de son amant fouillait son intimité, s’y plongeant avec toute la dextérité qu’elle lui connaissait, ce qui eut pour effet immédiat de rallumer une chaleur intérieure, une braise incandescente sur laquelle il ne serait pas nécessaire de souffler très longtemps pour qu’elle  s’embrase complètement.

 

- Là-bas, ajouta-t-elle en hochant la tête, sur l’espèce de sentier, à droite.

 

Rémi acquiesça sans poser la moindre question. Il imagina que Cerise était sans doute victime d’un petit coup de pompe, peut-être même une fringale, chose somme toute naturelle après une telle journée faite de vélo et de marche. Fort heureusement, il avait embarqué dans sa sacoche de quoi remédier à une telle fatigue.

 

Le sentier s’avéra être l’entrée d’une petite aire de repos, en léger surplomb de la départementale, où se trouvaient deux tables en bois, avec leurs bancs, très largement usées par le temps. L’accès était si étroit, que les deux tourtereaux imaginèrent que seuls des marcheurs ou des cyclistes devaient y venir.

 

- Ça ne va pas ? questionna enfin Rémi en posant son vélo contre l’une des tables.

- Oh que si ! répondit Cerise en faisant de même avec le sien. J’avais simplement besoin de m’arrêter, poursuivit-elle en passant ses bras autour du coup de Rémi, pour satisfaire un besoin ne pouvant plus attendre !

- Un besoin naturel ?

- On peut dire ça comme ça…J’ai envie de toi ! Je veux sentir ton sexe en moi !

 

Sans même lui laisser le temps de réagir, elle s’agenouilla à ses pieds et fit courir ses doigts le long de ses jambes, dont tous les muscles étaient tendus par l’effort physique des kilomètres avalés.

 

- Tu es une vraie diablesse !

 

Cerise esquissa un sourire de bien entendu, puis, s’aidant de ses deux mains, elle en glissa une sous l’une des jambes du cuissard et remonta jusqu’à se saisir du sexe tant désiré. Elle l’extirpa, avec les testicules, et il s’érigea aussitôt en un muscle qu’elle trouva fort appétissant.

 

- Ta verge me dit que tu apprécies plutôt que je sois une diablesse, susurra-t-elle d’une voix sensuelle.

 

Rémi ferma les yeux, tandis que Cerise faisait courir ses doigts fins sur le gland, et il se raidit lorsque les lèvres de la jeune femme l’enfournèrent, en coulissant lentement sur sa hampe, jusqu’à en atteindre la garde.

 

- Je ne peux nier, balbutia-t-il, que j’ai aussi très envie de toi !

 

Cerise remonta la verge tout aussi lentement qu’elle l’avait descendue et s’arrêta au niveau du prépuce. Elle fit alors une pointe de sa langue avec laquelle elle se mit à titiller l’urètre, recueillant les premières gouttes du liquide séminal.

 

- Bon sang ! s’exclama Rémi. Que c’est bon !

 

Encouragée par cette déclaration venant tout droit du cœur, la jeune femme durcit un peu plus sa langue et en fit pénétrer doucement la pointe dans l’urètre, dont les lèvres s’ouvrirent sans peine. C’était la première fois qu’elle s’aventurait à un tel acte et son cuissard se trempa rapidement lorsqu’elle entendit les râles de plaisir qu’il provoqua à son amant.

 

- Comment peux-tu être aussi jeune et si habile ?

 

Après quelques minutes d’un traitement qui fit se tordre Rémi, Cerise libéra la verge et contempla un instant le gland brillant. Puis elle se releva, le regard brûlant d’un désir d’une telle intensité, qu’il en rendait ses yeux d’un vert encore plus hypnotisant. D’une main ferme, elle poussa Rémi contre la table et se débarrassa prestement de son cuissard devenu poisseux.

 

- C’est moi qui vais te prendre ! dit-elle d’une voix rauque. Moi, qui vais t’aimer !

 

Penché en arrière sur la table, y prenant appui des deux mains, Rémi observa la jeune femme s’approcher de lui, la gorge terriblement sèche sous la puissance de son désir. Elle posa un pied sur le banc ; sa vulve, d’où perlaient quelques gouttes de cyprine, se colla à la verge, la caressa, puis l’avala.

 

- Oh yes ! That’s wonderful !

 

Elle se mit à donner des coups de reins, comme si c’était vraiment elle qui possédait son amant, des coups de boutoirs qui se firent de plus en plus puissants, plus violents, et qui s’élevèrent au-dessus des chants des cigales. A chaque aller-retour, la verge frottait agréablement, sur la partie si sensible de sa paroi vaginale, cet endroit magique qu’elle avait découvert avec Rémi et qui la faisait couler telle une fontaine débordante.

 

Ne pouvant faire le moindre mouvement, au risque d’en perdre un équilibre très précaire, Rémi se sentait, plus que jamais, prisonnier de sa maîtresse, totalement soumis à elle. Bien que ce ne fut guère dans sa nature, il trouva du plaisir à ce sentiment et se laissa très vite sombrer dans les vagues voluptueuses qui se formaient dans son corps.

 

A présent, Cerise accompagnait chacun de ses coups de hanches par des cris de plus en plus prononcés. La verge lui semblait plus dure que jamais, plus imposante, frottant diaboliquement contre toutes ses chairs. Ses reins étaient les proies de multiples piqures, toutes plus délicieuses les unes que les autres, et les ressacs d’un orgasme enflant secouaient son corps, grossissant sans cesse, comme un océan balayé par un violent orage.

 

Rémi crispa ses doigts sur le rebord de la table ; ses testicules semblèrent remonter brutalement dans leurs bourses et son ventre se creusa. Il accompagna par de grands cris l’explosion qui l’emporta et ses jambes, sous la tension, devinrent raides comme du bois.

 

Cerise ferma les yeux pour mieux ressentir le sperme qui la remplissait par jets puissants et elle se déchaîna de plus belle sur le sexe vibrant, cherchant, dans des mouvements de moins en moins contrôlés, à accentuer la pression contre son point sensible. Enfin, elle sentit affluer en elle le raz-de-marée qui la balaya à une vitesse vertigineuse. Tout son être se retrouva comme dans du coton et, dans un dernier coup de rein, elle explosa à son tour, inondant le sexe de son formidable amant, son cuissard, ses cuisses. Ses convulsions furent si fortes, que ses jambes finirent par la lâcher et elle se laissa tomber sur Rémi, lui faisant perdre son propre équilibre. Ils se retrouvèrent sur le sol, en riant, tremblant et pleurant de bonheur.


 

Par laplumeoccitane46 - Publié dans : Le temps des cerises (extraits) - Communauté : Récits Erotiques X
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