Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 15:07


La guide mena son groupe dans la salle principale de l’une des trente-deux tours, en
expliquant que cet endroit avait servi, autrefois, de pièce à vivre pour la noblesse occupant les lieux. Bien que de taille peu imposante, la salle avait accueilli une cuisine et une salle à
manger. Deux hautes et larges fenêtres permirent à tout le monde d’admirer la vue sur Peñafiel, quelques centaines de mètres plus bas, et de se rendre parfaitement compte de la forme en proue
de navire de ce côté du château.







-          Ahora, subimos ! signifia la guide en
passant une petite porte pour s’engager dans un escalier en colimaçon.




 




Le couloir qui menait au sommet de la tour était très étroit, obligeant les personnes à
monter en file indienne. Sans que cela fût fait exprès, Eric se retrouva derrière Virginie, ayant ainsi une vision qu’il ne se serait jamais attendu à trouver au cours d’une visite de
forteresse médiévale.







Les marches étant vraiment très hautes, Virginie devait lever haut les genoux pour accéder à chacune d’elles, ce qui avait pour effet de découvrir un peu plus ses cuisses, suffisamment
pour qu’Eric se rende compte qu’elle portait des bas et non des collants. S’il fut gêné dans un premier temps, il se retrouva rapidement à ne plus pouvoir détacher son regard des deux belles
jambes qui dansaient devant lui. Son imaginaire finit par s’emballer et son esprit alla s’égarer entre les cuisses de la jeune femme, allant jusqu’à lui donner l’impression qu’il les touchait
du bout des doigts. Dans son rêve éveillé, il parvint même à ressentir le contact des bas, la partie plus épaisse de la jarretelle autocollante, puis le touché, doux et chaud, de la peau nue.
Sa verge s’éveilla à ses images et il secoua vivement la tête pour tenter de les chasser au plus vite.







De son côté, sans même se retourner, Virginie devinait le regard d’Eric posé sur elle. Dès les premières marches, elle avait compris que sa tenue n’était pas adéquate à une telle
ascension, comme le lui avait suggéré, le matin même, Magalie. En un autre moment, sans doute aurait-elle regretté de ne pas avoir écouté les conseils de son amie, mais, pour l’heure, sachant
qui se trouvait derrière elle, elle s’en félicitait intérieurement.







Elle exagéra ses flexions de jambes et ressentit les yeux se glissant entre ses cuisses, lui provoquant une petite chair de poule, comme s’ils avaient le pouvoir de vraiment la caresser.
De petits picotements apparurent au creux de son ventre et elle sentit que son tanga commençait à s’humidifier. Pour la première fois depuis plus d’un an, elle se sentait merveilleusement bien,
désirable et désireuse ; son corps de femme renaissait à la vie, vibrait à nouveau pour un homme, même s’il lui semblait totalement fou que cela soit pour un parfait
inconnu. Merci Mag, pensa-t-elle alors qu’ils arrivaient au sommet de la tour.







-          Sacré ascension ! fit-elle remarquer à
Eric.







Leurs regards se croisèrent un court instant, un échange fugace mais au cours duquel elle put lire le trouble qu’elle avait jeté sur lui.







-          Pas trop essoufflé ? lui demanda-t-elle
dans un grand sourire.




-          Je pense que j’aurais pu encore monter ainsi
durant un long moment.




-          Vraiment ?







Une nouvelle fois, la guide stoppa net leur conversation en se lançant dans de nouvelles explications sur le site.




 




En tout et pour tout, la visite dura à peine 45 minutes, un temps très court comparer à la
superficie de la forteresse. Mais une grande partie de celle-ci avait été aménagé pour accueillir le musée du vin, réduisant, de ce fait, les parties visitables. La pluie avait cessé de tomber
et le ciel semblait vouloir, à nouveau, se débarrasser de ses nuages menaçants.







-          Avez-vous faim ? demanda Eric alors
qu’ils arrivaient à sa voiture.




-          J’avoue que j’ai l’estomac dans les
talons ! s’exclamèrent Virginie et Magalie à l’unisson.




-          Bien, alors, allons nous trouver un petit
restaurant. Je suis certain qu’il y a de bonnes choses à manger à Peñafiel !




-          Nous sommes prêtes à vous suivre jusqu’au
bout du monde ! lâcha Virginie en piquant aussitôt un fard.




-          Je ne vous cache pas que cela serait un réel
plaisir pour moi, mais je vais tâcher, pour le moment, de ne pas vous conduire aussi loin !




 




Eric retourna se garer sur le même parking que lors de son arrivée et constata que
l’autocar des deux jeunes femmes s’y trouvait aussi, déserté de tous ses passagers, à l’exception du chauffeur qui  piquait une belle sieste sur son fauteuil légèrement renversé.




 




Tandis qu’ils traversaient les ruelles qui commençaient à s’animer pour l’heure du
déjeuner, Virginie se trouva à nouveau assailli par le désir de questionner Eric sur son métier, sur le type de roman qu’il écrivait ; était-il célèbre ? Mais après ses moments
d’audaces au château, elle se sentait à présent très intimidé, sans vraiment pouvoir dire pourquoi. Elle se contenta donc d’admirer la beauté des lieux en silence, laissant Magalie faire la
conversation.







Ils arrivèrent devant un bar à la devanture plutôt modeste, dont un petit plateau d’ardoise indiquait que l’on pouvait y déguster un cocido fait maison à un prix très intéressant.







-          Avez-vous déjà mangé du cocido ?
demanda Eric.




-          Je ne crois pas, répondit Magalie en
interrogeant son amie du regard.




-          Il s’agit d’un plat typique de la région de
Madrid, leur expliqua-t-il, à base de viandes et de légumes, une sorte de pot-au-feu.




-          On vous fait entièrement confiance !
lui dit Virginie.




 




Le bar était nettement plus grand que ce qu’il laissait supposer vu de l’extérieur. Un long
comptoir occupait toute la longueur d’une première salle, puis bifurquait en arrondie vers une arrière salle aménagée de tables et de chaises en bois. Sur les murs, étaient affichés des posters
de taureaux et de matadors, ainsi que quelques photos prisent lors de festivités sur la Plaza del Coso.







Eric invita les deux jeunes femmes à s’installer à une table et alla passer commande auprès du patron. Puis il les rejoignit en s’asseyant à la gauche de Virginie.







-          Endroit charmant, fit Magalie,  et
assez intimiste !







L’arrière salle, seulement éclairée par de petites ampoules diffusant une lumière jaunâtre tamisée, était plongée dans une semi pénombre. Ils étaient seuls, les quelques autres clients,
certainement des gens de Peñafiel, s’étant regroupé à un bout du comptoir, tout près de l’entrée du bar.







-          En effet, répondit Eric en souriant. Mais,
de cette manière, je peux encore plus profiter de votre compagnie, mesdames.




-          Voilà qui est joliment tourné ! Vous me
semblez fort bien manier la langue française, fit Virginie trouvant un prétexte pour poser, enfin, la question qui lui brûlait tant les lèvres. Quel genre de romans écrivez-vous
donc ?




-          J’ai peur que vous ne vous sauviez en
courant si je le vous le dis !




-          Aucun risque  pour ma part : j’ai
beaucoup trop faim pour partir d’ici sans n’avoir rien manger !




-          Erotique !







Ce simple mot eut un effet électrisant dans tout le corps de Virginie ; elle sentit une onde de chaleur se propager en elle, de la pointe des pieds jusqu’à la racine de ses
cheveux.







-          Voilà qui est captivant !
s’exclama-t-elle en se tournant de tout son corps vers Eric. Etes-vous célèbre ?




-          Je n’irai pas jusqu’à dire une telle chose,
mais je vends suffisamment de livres pour en vivre.







Virginie croisa et décroisa ses jambes en exagérant le mouvement, un peu comme elle avait vu faire Sharon Stone dans Basic Instinct. Elle savait que, ainsi
tournée vers lui, son vis-à-vis ne pouvait qu’apprécier la vue à sa juste valeur ; elle sourit intérieurement en voyant le regard qui se posa sur ses jambes, même si ce fut furtif.







Le mouvement de la jeune femme rappela à Eric ce qu’il avait pu apercevoir en montant les escaliers en colimaçon de la forteresse et son désir se réveilla avec une force décuplée. Il
s’enfonça un peu plus sous la table, craignant que Virginie voie la bosse qui, à présent, devait fortement déformer le haut de son pantalon.







-          Nous aimons beaucoup les œuvres érotiques,
fit Magalie qui n’avait pas perdu une miette de la petite scène.  Peut-être vous a-t-on déjà lu ?




-          J’en doute : je ne suis pas publié en
Suisse.




-          Je vois que notre accent nous a
trahies ! Mais, à l’heure de l’INTERNET, il n’est plus vraiment nécessaire d’être publié dans un pays pour y être lu.




-          C’est vrai, acquiesça Eric en se mettant à
rire.







Ce fut à ce moment que le patron du bar arriva avec un plateau chargé de trois assiettes copieusement servies, de couverts, de verres et d’une bouteille d’eau.







-          Je me rends compte que je ne vous ai pas
demandé ce que vous souhaitiez boire, s’excusa Eric. Si vous souhaitez autre chose que de l’eau…




-          Non, c’est parfait ainsi, répondit
Virginie.







Le patron déchargea son plateau sur la table et s’éclipsa rapidement, après avoir souhaité un bon appétit à la compagnie. Virginie revint alors à la charge sur les romans d’Eric et ce
dernier cita les quatre titres qui étaient sortis en librairie française ; comme il s’y attendait, les deux femmes n’en avaient lu aucun.







-          Il n’y a rien de grave à cela, dit-il à
Virginie qui lui sembla être brusquement mal à l’aise.




-          Certes, mais je pallierai à cette lacune dès
que nous serons de retour en Suisse !




 




Le repas démarra avec de nombreuses questions à l’adresse d’Eric,  tournant beaucoup
autour du monde de l’érotisme, puis ce fut à ce-dernier d’en apprendre un peu plus sur les deux suissesses. Il découvrit qu’elles se connaissaient depuis le collège et étaient toutes deux
infirmières dans un hôpital de Genève. Il  apprit aussi que cela faisait bien longtemps que Virginie ne s’était plus octroyée de véritables vacances.







Doté d’une certaine sensibilité depuis sa tendre enfance, Eric sentit que la jeune femme était passée par des moments très difficiles, une période sombre qui n’était pas encore totalement
derrière elle. Il avait envie d’en découvrir un peu plus, mais s’avisa de ne poser aucune question à ce sujet ; seul le temps définirai ce qu’il pourrait ou non savoir sur la vie privée de
Virginie.







La conversation finit par repartir sur des choses plus légères et frivoles et le repas s’acheva dans de nombreux éclats de rire qui firent rayonner les deux femmes et briller les yeux de
Virginie. Alors qu’ils étaient en train de boire un café, Magalie eut l’idée de prendre des photos souvenirs avec son Smartphone. Elle rivalisa d’ingéniosité pour arriver à sortir un
cliché  d’eux trois réunis, puis elle décida de prendre quelques photos d’Eric et Virginie.







-          Vous ne voulez pas vous rapprochez un
peu ? demanda-t-elle subitement.







Ne se le faisant pas répéter deux fois, Virginie se leva de sa chaise pour s’assoir sur les genoux d’Eric. D’abord surpris, celui-ci finit par lui passer un bras autour de la taille,
tandis qu’il posait son autre main sur une cuisse, juste au-dessus d’un genou. Le contact avec le nylon le fit frissonner.







-          Vous êtes parfait ! s’exclama
Magalie.







Devinant que Virginie se régalait de cet instant, elle prit tout son temps pour cadrer la photo et prendre plusieurs clichés.







Le souffle de plus en plus court en raison de l’émotion qui l’étreignait, Virginie se sentit à nouveau assailli par de nombreux picotements dans le ventre. La main virile, dont elle
ressentait parfaitement la chaleur au travers de son bas, avait de longs doigts fins et elle se les imagina progresser lentement vers le haut de sa cuisse, s’infiltrer au creux de son intimité,
la caresser tout doucement. Sa gorge se nouait et, plus que jamais, elle avait envie qu’Eric s’enhardisse, que ce qu’elle était en train de s’imaginer devienne réalité.







-          Vous avez des mains magnifiques,
murmura-t-elle en le fixant dans les yeux.







A présent, Eric avait vraiment très chaud ; sa verge était tendue à l’extrême et il dut faire un immense effort pour ne pas laisser échapper un soupir lorsque, se déplaçant un peu,
Virginie colla une fesse sur son sexe. Ils échangèrent un long regard ; elle venait de se rendre compte de l’effet qu’elle lui faisait.







-          Je suis flattée, dit-elle simplement dans un
murmure.







Ce fut comme un signal déclencheur dans la tête d’Eric, un désinhibiteur qui lui fit oublier où il se trouvait. Doucement, sa main remonta le long de la cuisse, disparut sous la jupe,
passa la jarretelle autocollante et, enfin, il promena ses doigts sur la chair nue.







Virginie ferma les yeux pour mieux savourer cette caresse inattendue et pourtant tant attendue et écarta un peu plus les jambes pour faciliter le chemin des longs doigts fins. Son cœur
battait très fort et une foule d’images érotiques se bousculèrent dans son esprit. Elle s’étonnait d’avoir envie de se livrer ainsi, à un inconnu, dans un lieu inconnu et public, mais son corps
de femme semblait avoir pris tout pouvoir sur sa raison.







La présence de Magalie ne la perturbait pas réellement : avant qu’elle ne rencontre l’homme qui allait devenir son mari, puis son ex-mari, toutes deux avaient fait des choses bien
plus folles. En revanche, elle découvrait le surplus d’excitation apporté par la présence des autres clients du bar, qui pouvaient surprendre, à tout moment, le jeu sexuel qui se déroulait
presque sous leurs yeux.







Elle ouvrit brusquement les paupières lorsque les doigts se promenèrent sur l’ultime rempart qui protégeait son intimité ; sa gorge se noua encore plus sous la poussée d’adrénaline.
Elle jeta un regard rapide au comptoir : patron et clients étaient toujours au bout du comptoir, lancés dans une discussion passionnée. Quant à elle, elle était de plus en plus passionnée
par le membre viril qu’elle sentait contre sa fesse. Elle avait envie de le toucher, de le sortir de son écrin, de le sentir en elle, de le faire vibrer entre ses cuisses.







Elle se pencha à l’oreille d’Eric et, les joues en feu, lui chuchota :







-          Juste derrière vous, il y a les
toilettes.







Sur ce, elle se leva en répondant au clin d’œil complice de son amie et se dirigea dans le petit couloir qui menait aux toilettes. Ses jambes étaient légèrement flageolante et elle fut
heureuse que la lumière soit aussi faible : ainsi, personne n’allait peut-être remarquer ses joues empourprées.




Eric resta un instant interdit, se demandant s’il avait bien compris ce que lui avait dit Virginie ou, pour être plus exact, s’il l’interprétait bien. Il croisa le regard de Magalie qui
acheva de le rassurer.







-          Je garde vos affaires, lui dit-elle en lui
décochant un clin d’œil.




 




Plantée devant l’entrée des toilettes des femmes, Virginie tentait de remettre un peu
d’ordre dans son esprit qui était autant en feu que son corps. Elle respirait rapidement, comme s’il avait couru un cent mètres, la bouche entrouverte, tremblante sous la puissance du désir qui
l’habitait. Même si elle trouvait la situation complètement folle, elle espérait qu’Eric allait la rejoindre : elle voulait le posséder et se sentir posséder par lui. Elle imagina la verge
s’enfoncer en elle, aller et venir entre ses reins ; cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas fait l’amour, que son corps ne répondait plus à aucune rationalité, pas plus que son
esprit.







Devant elle, se dressait un distributeur de préservatifs. Elle plongea une main nerveuse dans son petit sac à main, en tira un porte-monnaie et mis une pièce d’un euro dans la machine. Un
sachet en tomba aussitôt qu’elle prit rapidement, alors qu’Eric arrivait enfin. Ils se regardèrent en silence, aussi ému l’un que l’autre, plongés dans les mêmes émotions, le même désir de
l’autre. Il s’approcha d’elle et posa une main sur sa joue. Elle ferma les yeux et pencha la tête de côté.







-          Viens ! lui souffla-t-il à
l’oreille.







La prenant par la main, il l’entraîna dans les toilettes des femmes et ils s’enfermèrent dans la première cabine. Son choix n’était pas dû au hasard, mais bien réfléchi : à part
Magalie et Virginie, il n’y avait que des hommes dans le bar, donc peu de risques qu’ils se trouvent dérangés dans les toilettes des femmes.







-          Tu sais, je ne voudrais pas que tu penses
que je suis une fille facile. Je n’ai jamais fait ça auparavant… Je ne sais pas ce qui m’arrive !




-          Moi non plus, répondit Eric en la fixant
dans les yeux comme s’il pouvait y lire le fond de sa pensée. Je ne pensais même pas que ce genre de situation puisse se produire autrement que dans un roman !... Si tu doutes, il est
encore temps de faire marche arrière.







Pour toute réponse, Virginie se jeta à son cou et s’empara aussitôt de ses lèvres. Sa langue, vivace, s’immisça entre-elles pour trouver rapidement celle d’Eric et  une joute
passionnée s’engagea entre eux.







Eric fondit sous l’assaut de la jeune femme. Il aurait voulu pouvoir se jeter sur son cou, qu’il devinait exquis, pour le couvrir de baisers, mais le col roulé lui en interdisait l’accès.
Alors, il s’arracha à l’étreinte de Virginie et s’agenouilla devant elle. Il posa ses mains sur chacune des bottes et les fit remonter lentement, frissonnant lorsqu’elles glissèrent sur les bas
pour disparaître sous la jupe.




Une nouvelle fois, Virginie ferma les yeux et rejeta la tête en arrière. Elle trouvait la caresse subtile, électrique, et elle sentit son tanga s’humidifier encore plus. Elle poussa un
petit cri lorsqu’il le lui descendit brusquement jusqu’aux genoux et crut devenir folle lorsqu’elle le vit y approcher son visage pour en humer les senteurs de son excitation.







-          J’aime ta fragrance, belle Virginie, dit-il
en plongeant doucement la tête sous la jupe en jean.







Elle écarta les jambes et soupira d’extase lorsque les lèvres se posèrent en maints endroits à l’intérieur de ses cuisses, pour y déposer de petits baisers à peine perceptible. Elle serra
les points de plaisir quand la pointe de la langue vint courir sur son pubis vierge de tous poils et laissa échapper un premier gémissement lorsque cette même langue  glissa, dans une
lenteur diabolique, vers ses grandes lèvres, vers son clitoris qu’elle sentait dur de désir.







Eric se saisit du fessier, magnifiquement rebondit, à pleines mains pour plaquer encore mieux la vulve à sa bouche. Avec sa langue, il perça les grandes lèvres et trouva rapidement le
bouton enflé avec lequel il se mit à jouer. Dans son caleçon, il sentait se répandre son liquide séminal, signe que sa propre excitation était à son paroxysme. Il brûlait d’envie de plonger sa
verge dans la douceur de cette intimité féminine, mais il ne voulait pas passer outre les préliminaires qu’il appréciait tant, même si l’inconfort des lieux lui imposait quelque chose de
court.







Virginie se mit à lui caresser la nuque, puis ses doigts se refermèrent dans ses cheveux quand il s’attaqua délicieusement à son clitoris, la faisant se tendre brusquement comme la corde
d’un arc.







-          Dieu que c’est bon ! lâcha-t-elle sans
retenue.







Une liqueur, au goût légèrement épicé, coulait doucement dans le palais d’Eric. Voulant en boire encore plus, il s’attaqua plus vigoureusement au clitoris, l’aspirant entre ses lèvres et
faisant tournoyer sa langue autour de lui. Le résultat ne se fit pas attendre bien longtemps : la cyprine coula rapidement en abondance.







Le souffle saccadé de Virginie se transforma peu à peu en profonds gémissements plus ou moins contenus. De longues vagues chaudes se soulevaient du creux de ses reins, transportant tout
son être dans les méandres du plaisir. Les yeux toujours clos, elle visualisait parfaitement la bouche de son amant plaquée à son intimité, les mouvements de ses lèvres dans la succion de son
clitoris au bord de l’explosion et la folle farandole de la langue autour de ce dernier, une danse qu’elle accompagnait à présent dans un mouvement voluptueux des hanches.







Elle perçut le moment où son corps allait s’emballer, s’abandonner à l’orgasme. Elle serra les dents pour tenter d’étouffer au mieux les cris qu’elle sentait monter de sa poitrine et ses
ongles se plantèrent dans le cuir chevelu d’Eric lorsque l’intérieur de son ventre explosa, telle une éruption volcanique, provoquant un séisme qui la fit trembler de toute part.







Sa bouche toujours collée à la vulve telle une ventouse, Eric se délecta de toute la liqueur que voulait bien lui offrir la jeune femme succombant à l’orgasme, la buvant à grandes gorgées
jusqu’à ce que, ne pouvant plus se tenir sur ses jambes en raison de spasmes trop violent, elle se laissa tomber à genoux. Ses grands yeux noirs étaient plus brillants que jamais, comme s’ils
étaient habités par des feux follets. Elle posa ses mains sur les joues de son amant et s’empara à nouveau de ses lèvres. Le goût de sa cyprine donna une saveur nouvelle à la fougue de son
baiser.







-          Lève-toi ! dit-elle brusquement.







Il s’exécuta et se retrouva debout devant elle toujours à genoux. Elle descendit la braguette de son pantalon et plongea aussitôt une main à l’intérieur, qu’elle glissa rapidement sous le
caleçon pour se saisir du membre tant convoité. La verge était dure dans sa main et son pouce glissa sur le gland humide, effleura l’urètre, ce qui arracha un râle à Eric. N’y tenant plus, elle
sortit le membre hors du pantalon, faisant suivre le même traitement aux testicules gonflés par le désir, et se recula un peu pour mieux profiter du spectacle qui lui était offert.







Fièrement dressé pour elle, le membre viril semblait la supplier de s’occuper de lui et elle ne résista pas longtemps à cet appel ; ce fut au tour d’Eric de fermer les yeux et de
respirer bruyamment.




La bouche coulissa lentement le long de la hampe, l’emprisonnant dans une humidité sublime. Dès que Virginie entama de subtils mouvements de fellation, libérant par moment totalement
la verge pour exciter l’urètre de la pointe de sa langue, ou bien pour redessiner les contours du prépuce du bout d’un doigt, Eric se sentit gagné par d’intenses frissons et commença à laisser
échapper de petits gémissements. Lorsqu’elle se rendit compte que la grosse veine se mettait à battre un peu trop vite, elle arrêta sa fellation, récupéra le sachet qui était tombé au sol, le
déchira et en sortit le préservatif qu’elle déroula aussitôt sur la hampe devenue très sensible.







-          Prends-moi ! dit-elle en se
relevant.







Eric la fit se retourner, retroussa sa jupe sur ses hanches et pénétra lentement l’intimité ainsi offerte. S’appuyant des deux mains à la porte de la cabine, Virginie savoura pleinement
chaque seconde de la pénétration, sentant du courant électrique lui traverser ses entrailles, tandis que sa paroi vaginale s’écartait doucement face à la progression de la verge. Enfin, elle
sentit les testicules venir battre contre ses fesses et elle eut presque les larmes aux yeux, tant son plaisir d’être possédée était intense.




Eric commença par glisser lentement entre les reins de sa maîtresse, se retirant presqu’entièrement pour mieux la reprendre. Petites et grandes lèvres lui procuraient une succion
diabolique, faisant monter des vagues de chaleur dans tout son être. Virginie se mit à bouger les hanches, les faisant onduler quelques secondes, avant de donner de grand coup pour aller plus
vite à la rencontre du membre viril. Alors, Eric agrippa fermement ses hanches et accéléra brutalement ses coups de boutoirs, les faisant aussi plus forts.







-          Continue comme ça ! lâcha-t-elle entre
deux gémissements.







Eric se mit à pousser plusieurs râles ; il sentait la sève se lever dans ses testicules. Virginie poussa un cri plus puissant que les précédents et fit des mouvements désordonnées de
la tête. La verge allait et venait en elle à une vitesse folle ; les testicules la frappait délicieusement ; une nouvelle explosion partie du creux des reins, plus violente que la
première et, des larmes de bonheur aux yeux, elle laissa l’orgasme libérateur s’emparer d’elle. Au même moment, Eric explosa à son tour en poussant un long râle de plaisir.




 




Virginie fut la première à revenir dans l’arrière salle, sous les yeux inquisiteurs de son
amie. Elle jeta un regard au comptoir : les clients et le patron étaient toujours dans une conversation très animée et ne semblait pas s’être rendus compte du temps, certainement très
long, qu’elle avait passé dans les toilettes avec Eric.







-          Alors ? demanda Magalie.




-          Alors quoi ?




-          C’était comment !?




-          C’était une folie !




-          Ce n’était pas bien ?




-          Oh que si ! Mais nous aurions pu nous
faire surprendre, te rends-tu compte ?... Mais je n’ai qu’une envie : recommencer le plus tôt possible !




-          Avec lui ?




-          Oui !




-          Ce soir, à l’hôtel, tu me racontes
tout ! ordonna-t-elle dans un murmure en voyant apparaître Eric.

Par laplumeoccitane46 - Publié dans : Nouvelles en vrac - Communauté : Récits Erotiques X
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