Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 13:27


Le quai du métro, à République, était noir de monde ; nous étions pleine heure de pointe et je me demandais sérieusement si j’allais
pouvoir te retrouver au milieu de cette foule. Je regardai rapidement ma montre : 7 heures 35 ; j’avais dix minutes d’avance sur le rendez-vous que tu m’avais fixé dans ton courriel
de la veille.




 




« Rejoins-moi sur le quai République, métro ligne 5, à 7 heures 45. Bien sûr, tu devras faire comme si tu ne me connaissais pas, car des personnes de mon voisinage prennent le même métro,
et te contenter de me suivre, en restant assez près de moi, jusqu’à ce que… tu verras bien ! Tu ne le regretteras pas ! »




 




Plus que le message, c’était le lieu du rendez-vous qui m’avait fortement surpris : si proche de ton domicile, c’était prendre le risque que quelqu’un nous voit, se doute de quelque chose
et en parle à ton mari. Néanmoins, cette part de danger donnait un goût nouveau à notre relation.




 




Afin d’être sûr de ne pas te manquer, je décidai de me mettre dans un coin du quai, tout proche du couloir d’accès, et pris mon mal en
patience en regardant, plus ou moins distraitement, les personnes qui continuaient à affluer, m’amusant intérieurement de certains accoutrements, ou bien salivant devant certaines tenues
portées par les femmes. Le printemps s’installait doucement et, avec lui, les jupes refaisaient leur apparition, dévoilant parfois de belles et longues jambes.




 




Une première rame arriva et absorba une grande partie des usagers, ce qui me permis d’y voir un peu plus clair sur le quai et de t’y
apercevoir, à l’autre bout. Je me demandai comment j’avais pu te manquer ; mais peut-être étais-tu, tout simplement, arrivée avant moi ? Après tout, quelle importance :
l’essentiel était que nous nous trouvions.




 




Le cœur battant un peu plus fort qu’à l’accoutumé, je m’avançais vers toi, quelque peu admiratif devant la tenue que tu avais revêtue : un pull beige, une mini-jupe plissée, tirant sur un
vert foncé, et des bottes à talons hauts qui montaient jusqu’au-dessous de tes genoux. Tes jambes étaient gainées dans une soie noire, légèrement transparente et je me demandai s’ils
s’agissaient de bas ou bien d’un collant. Je savais que tu ne t’habillais pas ainsi habituellement pour te rendre à ton travail et je m’interrogeais de plus en plus quant au jeu que tu nous
avais concocté, imaginant mal, tout de même, que tu me conduises jusqu’à la Pitié Salpêtrière.




 




Je m’arrêtai à moins d’un mètre de toi et tu croisas mon regard très furtivement, en me faisant un petit sourire. Une deuxième rame se présenta à quai et je m’y engouffrai à ta suite. Il n’y
avait plus une seule place assise de disponible et, poussés par les voyageurs qui s’entassaient dans le wagon, nous nous retrouvâmes collés l’un à l’autre, toi me tournant le dos. Dès que la
rame reprit sa route, les premières secousses provoquèrent un léger frottement de nos deux corps, un contact qui ne me laissa pas indifférent. Tes talons hauts faisant que ton fessier se
retrouva à la hauteur de mon sexe, ce dernier s’éveilla à la vie et se retrouva vite compressé dans un jean un peu trop moulant. Je me sentis gêné par cette érection impromptue, mais compris
que cela t’amusait lorsque tu te plaquas encore plus contre moi : nul doute que tu avais senti la bosse qui déformait mon pantalon et je regrettais d’avoir choisi de porter une veste
courte, plutôt qu’un blouson long, craignant que mon début d’érection soit un peu trop visible lorsque nous quitterions le wagon.




 




La rame arriva à Oberkampf et quelques voyageurs en descendirent, me libérant un peu de notre étreinte, avant que d’autres ne montent pour
nous tasser encore plus. Bloqué de toute part, à tel point que je n’avais plus besoin de me tenir à quoi que ce soit, j’étais devenu ton jouet et, à un moment, je sentis l’une de tes mains se
glisser entre mes cuisses pour me caresser les testicules, tandis que tes hanches bougeaient un peu trop pour que cela ne soit dû qu’aux remous du wagon.




 




Lorsque nous arrivâmes à la station Saint Marcel, j’avais l’impression que mes parties génitales avaient doublées de volume, tant je les
sentais oppressée dans mon jean. Je mis les pouces dans ma ceinture, de manière à ce que mes mains tombent, presque naturellement, devant ma bosse et te suivis dans les couloirs du métro, d’une
démarche mal aisée. Ce ne fut que lorsque nous sortîmes à l’air libre, que je commençai à me sentir un peu moins à l’étroit et je t’emboîtai le pas un peu plus sereinement, jusqu’à ce que je
sois envouté par le déhanché de ta marche. Un vent léger faisait flotter ta jupe par moment, et me permit d’avoir la réponse à ma question : tu portais des bas à jarretelles
autocollantes ; l’excitation me regagna immédiatement.




 




Nous remontâmes le boulevard de l’Hôpital et arrivâmes très vite devant La Pitié ; tu bifurquas à gauche, nous fis passer devant la
chapelle Saint-Louis et tournas aussitôt à droite, pour aller à l’arrière de celle-ci. Nous nous retrouvâmes devant les palissades d’un chantier formant un carré de la taille d’un studio et,
sans m’adresser le moindre regard, tu poussas une petite porte et disparus de ma vue. Je fus surpris que l’accès à un chantier ne soit pas mieux protégé du public, mais j’entrai à mon tour et,
à peine la porte se referma-t-elle derrière moi, que tu me sautas au cou et partis à l’assaut de mes lèvres, les forçant sans vergogne pour entamer un long duel avec ma langue. Ton baiser,
aussi soudain que brutal, me coupa le souffle.




 




-          Diable ! m’exclamai-je une fois que tu relâchas ton étreinte, Quelle fougue !




-          J’ai très envie de toi ! Fais-moi l’amour, ici, maintenant !




-          Ici ?




-          Oui !




-          Mais tu n’as pas peur que l’on nous surprenne ? Je suppose que les ouvriers du chantier ne vont plus tarder à arriver ?




-          Sans doute, mais c’est ce qui rend la chose encore plus excitante ! me répondis-tu en t’emparant à nouveau de mes lèvres.




 




Cette fois-ci, je répondis au jeu de ta langue et mes mains vinrent se perdre dans tes cheveux pour jouer avec, dans une douce caresse accompagnant la chaleur de notre baiser. Après un échange
de plusieurs secondes, je te repoussai doucement et t’observai un court instant. Ton regard azur s’était troublé sous la monté de ta propre excitation ; de tes lèvres
entrouvertes, s’échappait  une respiration forte et rapide. A cet instant, je te désirais si ardemment, que j’en oubliai mes craintes d’être surpris par quelqu’un.




 




-          Tu es une vraie sorcière !




-          Oui et je te tiens en mon pouvoir !




 




Me laissant brusquement emporter par mon désir, je te pris par les épaules, te retournai et te plaquai contre l’une des palissades. Je couvris ta nuque de baisers et, bercé par tes soupirs à
peine étouffés, je fis glisser une main le long de ta cuisse, m’arrêtant lorsque je touchai la chair nue.




 




-          Que j’aime tes caresses, me dis-tu. Embrasse mes jambes, maintenant… mes cuisses !




 




Je m’agenouillai et mes lèvres prirent la place de ma main, baisant la soie de tes bas, l’un après l’autre, me glissant sous ta jupe pour aller mordiller l’intérieur de tes cuisses. Tu te
cambras un peu plus en avant et écartas tes jambes ;  j’aperçus ton string noir, dont la ficelle semblait être avalée par tes fesses, que j’écartai des deux mains pour y plonger ma
langue et la faire remonter le long de la raie ; tu te mis à frissonner.




 




Désireux d’éliminer le rempart gênant, je descendis ton string jusqu’à mi-cuisses et repris mon jeu de langue, tout en massant tendrement ta vulve. C’était la toute première que je te
découvrais dans cette position et, presque naturellement, je vins flirter avec ton anus, le contournant dans un premier temps, puis instant plus longuement avec la pointe de ma langue.




 




-          Oui, t’entendis-je me dire, c’est bon ce que tu me fais là !




 




Enhardi par ton encouragement, je fis ma langue plus dure et perça ta corolle de quelques millimètres. Tu te trémoussas et te mis à gémir plus fort, me demandant, entre deux râles, d’aller
encore plus loin. Cela faisait maintenant trois mois que nous entretenions cette relation extra-conjugale, mais, jusqu’à ce jour, j’avais toujours ignoré ton attirance pour l’anulingus.
J’enfonçai ma la langue aussi loin que je le pus et lui imprima un mouvement de va-et-vient tout en pénétrant ton vagin de deux doigts. Tes hanches ondulaient lascivement et tes gémissements me
transportaient totalement.




 




N’y tenant plus, je me relevai, dégrafai ma ceinture et fis glisser jean et caleçon à mes genoux. Ma verge, enfin libérée, acheva de se tendre et mon gland vint se caler entre tes fesses. Dans
un mouvement gracieux de tes hanches, tu le fis glisser vers ta vulve et je m’y enfonçai rapidement, commençant aussitôt des allers retours presque sauvages qui t’arrachèrent tes premiers cris
et enveloppèrent mon sexe dans une douce chaleur humide.




 




Je maintenais tes fesses écartées, subjugué par ton anus et le plaisir que tu avais semblé éprouver lorsque j’avais joué avec lui. Un désir très fort envahi mon esprit : te prendre par cet
endroit. J’essayai de chasser cette idée en donnant des coups de boutoirs encore plus puissants, mais ce fut peine perdue. Alors je me retirai et plaçai mon gland à l’entrée de cette cavité
m’attirant si fortement. Mais, au dernier moment, je manquai d’assurance : non seulement je n’avais encore jamais eu l’occasion de posséder une femme par cet endroit, mais le seul
lubrifiant dont je disposais était composé de tes propres sécrétions vaginales. Bien qu’abondantes, je craignais que cela ne soit pas suffisant pour pouvoir te pénétrer sans te faire mal.
Finalement, ce fut toi qui fit s’envoler toutes mes craintes : comprenant ce que je voulais faire et devinant certainement les doutes qui m’avaient envahis, tu donnas un coup de reins qui
suffit à engloutir mon gland dans ton rectum, jusqu’au prépuce.




 




-          Ne bouge pas, me soufflas-tu. Laisse-moi faire !




 




Je ne me le fis pas répéter deux fois et me contentai de regarder ma verge se faire lentement avaler, disparaître dans l’étroit fourreau. Cet emprisonnement, tout nouveau pour moi, m’arracha
mes premiers soupirs d’extase et je fermai les yeux pour mieux apprécier la pénétration que tu commandais entièrement. A mi-course, tu marquas un temps d’arrêt et me demandas, entre deux
soupirs, si j’aimais cela. Ma réponse ressembla beaucoup plus à une espèce de râle qu’à des mots intelligibles, mais cela te parut assez satisfaisant pour achever de t’empaler sur ma verge. Tu
restas quelques secondes immobiles, haletante presqu’autant que moi, puis commenças de lent va-et-vient, parfois en t’arrêtant à mi-hampe, parfois en allant jusqu’au niveau de mon prépuce. Mes
cris se mêlèrent rapidement aux tiens, sans plus aucune retenue, lorsque tu accéléras subitement tes mouvements, les faisant de plus en plus violents. Je sentis une onde de chaleur se propager
depuis mes orteils jusqu’au creux de mes reins et de forts picotements saisirent mes testicules. Tu compris que j’allais exploser et, avec une incroyable rapidité, tu me libéras et
t’agenouillas devant moi, prenant ma verge dans une main, non pas pour la branler, mais pour diriger sur ton visage, les jets de sperme qui en sortaient à flots. Je serrai les poings mais ne
pus m’empêcher d’hurler sous la violence de mon orgasme et, quand la dernière goutte apparut, tu léchas goulûment mon gland en levant des yeux brillants vers moi, me faisant
trembler encore plus fort de plaisir. Tu avais vu juste : je ne regrettais aucunement ce rendez-vous si matinal.

Par laplumeoccitane46 - Publié dans : Nouvelles en vrac - Communauté : Récits Erotiques X
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